top of page

Faire mieux que la bourse ? - Monte au capital #1

Dernière mise à jour : 14 mai

La bourse, c'est merveilleux


La bourse est un moteur de performance ultra-pertinent. Le risque paye. Il est et a été un levier d'enrichissement. Du moins, si les performances passées se reproduisent. Le marché action a produit des rendements importants, ces derniers temps.



ree

La plus longue (et aussi importante) période de baisse a duré 13 ans et 6 mois et s'est déroulée entre août 2000 et février 2014. Elle a atteint un creux de -55,7 %. Le marché a connu plusieurs stagnations de plusieurs années, depuis le début du 20ème siècle.


Sur 46 ans, le rendement capitalisé a été de 10,51%, pour une volatilité de 14,80%, soit un ratio de Sharpe de 0,69 (ratio rendement-risque). Cela, c'est le backtesting. Rien ne dit qu'à l'avenir, en bonnes et mauvaises performances, cela se reproduise. Le monde change.


De quoi être sûr ? La bourse est très volatile, est intrinsèquement risquée (mais le risque paye, historiquement), nécessite un investissement à long terme et demande à faire un pari futur sur l'économie. Il est l'investissement le plus populaire d'enrichissement sur fonds propre (sans emprunt).


Quels soucis potentiels ?


1. La bourse est très dépendante du "sentiment de marché", autrement dit la réaction des investisseurs (avec un risque de disproportion) aux informations, donnant une volatilité conséquente.


2. La forte concentration des liquidités sur certains segments du marché (USA, Tech...) du fait des ETF. Tout le monde achète des ETF S&P500 ou MSCI World (forme de bulle spéculative). Quand il y a un manque de diversité, le risque de krach augmente.


Le marché action est en partie déconnectée de l'économie, du fait que ce marché soit conduit par des sentiments et soit influencé par des outils monétaires des banques centrales. Par ailleurs, il capte surtout l'évolution économique à l'échelle macro, plus que micro. Vous pouvez avoir un monde en décroissance / stagnation macro et croissance micro sur certains segments ciblés. Vous aurez toujours de la croissance à l'échelle micro, mais pas à l'échelle macro.


Va-t-on connaître les mêmes rendements à l'avenir ? Ce marché est dopé par l'afflux de capitaux via la démocratisation de l'investissement et l'accroissement monétaire, plus que par une croissance concrète et répandue. Comme un château de cartes. Il y a aussi beaucoup d'interdépendance entre les différentes entreprises cotés (la baisse d'une action a de l'influence sur le reste du marché). Naturellement, la croissance macro, au fur et à mesure de développement, s'écrase ou pèse sur une minorité d'acteurs. Les analystes ne prévoient pas de croissance similaire à avant. Par ailleurs, les tensions géopolitiques, ont une influence forte sur les marchés (du fait du facteur "sentiment humain").


Faut-il arrêter d'investir en bourse ? Pas du tout. C'est un moteur de performance. Il faut avoir conscience des spécificités de ce marché et diversifier ses risques sur d'autres classes d'actifs.


Nos convictions : le rendement-risque pourrait à l'avenir se détériorer. Il semble pertinent d'aller chercher du risque sur d'autres classes d'actifs, pour répliquer / dépasser les performances de la bourse. Beaucoup d'investisseurs ne jurent que par la bourse, happés par les rendements passés (dû à des facteurs très changeants). Pour nous, en immobilier, en dette privée ou en private equity.


Parole du gérant : "A titre personnel, j'ai très peu de bourse dans mon patrimoine. Je cible des segments stratégiques de l'immobilier et du private equity, m'intéressant davantage."


Le Private Equity, une alternative pour certains


Le Private Equity est très similaire à la bourse. Vous investissez dans des actions d'entreprises. Cependant, celles-ci ne sont pas cotées sur un marché boursier (pas de négociations / fluctuations continues, les transactions sont privées). Généralement, ces entreprises sont de plus petites tailles, moins matures, mais avec un potentiel de croissance plus important.


Plus de risque, mais un plus fort rendement potentiel.


ree

C'est formel. Le risque paye, historiquement. Et le Private Equity (PE) a ainsi mieux payé que la bourse.


Quelques points :


  • Le biais "sentiment de marché" est moins fort et peut réduire en proportionnalité du risque, la volatilité

  • La gestion active d'un fonds de PE, peut permettre de cibler la croissance à l'échelle micro, quand celle de l'échelle macro stagne ou régresse

  • Le niveau de diversification d'un fonds de PE permet de moduler son risque et rendement cible


Certains fonds ultra-diversifiés, ciblent 8% par an de rendement. En fonction de la stratégie, le rendement peut généralement monter jusqu'à 25% (voire plus pour les meilleures).


Comment investir en PE ? Il faut souscrire à des parts de fonds d'investissement, gérés par des sociétés expertes, qui vont s'occuper d'acheter, d'accompagner puis de revendre les entreprises. Votre investissement est 100 % passif. Pas besoin d'expertise, tout comme pour un ETF indiciel.


Le PE, pour qui ?

  • Les investisseurs ayant le profil de risque adéquat, ou mobilisant une partie mineure de leur patrimoine.

  • Les investisseurs en recherche de rendements importants

  • Les investisseurs en recherche de diversification

  • Les investisseurs ayant à minima 30 000 € à placer sur ce type de solutions


Un investissement long terme


Les fonds sont bloqués entre 7 et 10 ans. Cette stratégie d'investissement, a un fort rendement, en vertu de la prime d'illiquidité que paye l'investisseur. Cependant : en immobilier, votre capital est généralement bloqué plus longtemps que cela. En action, certains parlent de conserver leur PEA / CTO jusqu'à la retraite. Je ne vois aucun inconvénient à bloquer des fonds sur le long terme. C'est la seule manière de réellement performer. Il faut accepter l'illiquidité de son patrimoine pour gagner.


Une classe d'actifs auparavant peu accessible


Il y a à boire et à manger, en terme de solutions PE. Avant, les fonds étaient uniquement réservés aux institutionnels (banque, assureur, Etat, caisses de retraites...) et aux fortunés, avec des tickets d'entrée de parfois 5 millions d'euros. Le développement du marché de la gestion d'actifs, a permis d'abaisser ce ticket à parfois 10 000 €. Généralement, des fonds collectant les capitaux des particuliers pour à son tour investir un gros ticket dans un fonds institutionnels. Cela reste très pertinent. Les capitaux sont souvent diversifiés sur plusieurs fonds et permet de réduire le risque (le rendement par la même occasion). Des fonds institutionnels tournent parfois à 25-30 % de croissance, quant le "fonds de fonds" est à 15 %. Un conseil d'expert nous semble nécessaire, avant d'investir dans un fonds, afin de ne pas acheter n'importe quoi. Un conseiller en gestion de patrimoine est parfois la porte d'entrée à des fonds plus discrétionnaires.


En grosse conclusion :

  • Les investisseurs bourse peuvent avoir l'appétence pour le private equity et devraient diversifier quand ils en ont les capacités

  • La bourse reste pertinente pour les petits portefeuilles

  • La bourse doit également être diversifiée sur des segments de dettes / immobiliers de hauts rendements. Nous devons changer la mentalité "100 % ETF" qui concentre les risques et fait perdre des opportunités

  • Le marché de l'investissement est vaste et complexe, et le conseil est une réelle opportunité




bottom of page